L’accessibilité numérique est un sujet crucial de la société moderne. Les technologies numériques sont de plus en plus utilisées, il est alors essentiel de garantir que tous les utilisateurs, y compris les personnes en situation de handicap ou d’inconfort numérique, puissent accéder sans difficulté au contenu en ligne. Mais comment s’assurer que votre site ou votre application est réellement accessible et respecte ces normes ? C’est là qu’intervient l’audit RGAA (Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité), un outil clé pour évaluer, corriger et veiller à la conformité de vos interfaces numériques.

Les bénéfices de la conformité RGAA

Un audit RGAA vous permet de détecter les non-conformités. En apportant les actions correctives, vous :

• Améliorez l’expérience utilisateur pour tous vos publics ;
• Élargissez votre audience en permettant à un plus grand nombre de personnes d’accéder au contenu, notamment aux 12 millions de personnes en situation de handicap en France ;
• Valorisez votre image de marque et affirmez vos engagements RSE ;
• Réduisez vos risques juridiques liés à la non-conformité ;
• Boostez votre SEO grâce à un site mieux structuré, plus rapide et plus lisible.

Qui peut vous accompagner ?

Des experts tels qu’Urbilog Compéthance EA, proposent une approche complète :  

Urbilog Compéthance EA propose par exemple :

• Evaluation des outils numériques (identification des périmètres, stratégies d’audit…)
• Accompagnement à la mise en accessibilité (accompagnement des équipes, rédaction de la Déclaration d’Accessibilité (DA), du schéma pluriannuel d’accessibilité numérique (SPAN)…)
• Sensibilisation et formation spécifiquement pensées pour répondre aux besoins de chaque métier : développement accessible web et mobile, test, rédaction contribution, design UX/UI, gestion de projets, audit…. pour ancrer durablement une culture de l’accessibilité.

Un audit RGAA se déroule en plusieurs étapes :

• Définir le périmètre de l’audit : identifier le site ou l’application concernée, puis sélectionner des pages représentatives (formulaire, menu, vidéo, documents PDF, etc.)
• Analyser les critères : chaque page est testée selon les 106 critères du RGAA, répartis en 13 thématiques (images, formulaires, contrastes, navigation…)
• Documenter les résultats : le rapport d’audit indique le taux de conformité global, les erreurs identifiées. Il doit être clair et compréhensible par les équipes techniques comme métiers.
• Accompagner la mise en conformité : l’audit n’est pas une fin en soi. Un plan d’actions est mis en place. 
• Vérifier les améliorations : Un audit de suivi permet de valider les corrections et d’instaurer une politique d’accessibilité continue.

Des compétences spécifiques pour un audit réussi

Réaliser un audit RGAA ne s’improvise pas. Cela requiert des compétences techniques, réglementaires et humaines bien précises :

• Expertise technique : maîtrise du RGAA et de ses 106 critères, connaissance des normes EN 301 549 et WCAG, capacité à utiliser des outils d’analyse d’accessibilité…
• Être capable de produire une documentation claire, de traduire les résultats techniques en recommandations concrètes.
• Une veille active et une formation continue sont nécessaires pour rester à jour.

Les défis rencontrés

• L’accessibilité est pensée trop tard : elle est parfois traitée en fin de projet, comme un correctif.
• Les équipes ne sont pas formées ni sensibilisées aux normes et référentiels.
• Les tests utilisateurs en situation de handicap sont souvent absents : seules des conditions réelles de navigation permettent de repérer certains blocages.
• Le pilotage est flou : pas de référent accessibilité numérique, ni objectifs mesurables
• L’accessibilité est souvent perçue (à tort) comme un coût, alors qu’elle est un investissement durable.

Les bonnes pratiques

Pour répondre au RGAA et améliorer l’expérience utilisateur, voici quelques incontournables :

• Utiliser des contrastes suffisants,
• Proposer des sous-titres aux contenus vidéo et alternatives textuelles aux images,
• Rendre les formulaires accessibles au clavier,
• Structurer correctement le contenu (titres, listes, balises ARIA…).

L’impact réel sur l’utilisateur final 

Respecter les normes d’accessibilités, ce n’est pas seulement répondre à une obligation légale : c’est améliorer concrètement l’expérience utilisateur pour tous.

Pour les personnes en situation de handicap, cela signifie :

• Une navigation fluide et autonome ;
• Une compatibilité avec les lecteurs d’écran,
• Des contenus clairs, structurés, accessibles sans effort,
• Un inclusion numérique concrète…

Ces ajustements, souvent invisibles pour le grand public, changent tout pour ceux qui rencontrent des barrières d’accès. Mais ils bénéficient aussi à l’ensemble des utilisateurs : seniors, mobinautes, personnes en situation temporaire de handicap (fatigue visuelle, bras immobilisé, connexion lente…). L’accessibilité, c’est donc du confort pour les uns, une nécessité pour les autres.