Pourquoi vous vous trompez avec Snapchat

Sommaire

 

L’utilisation de Snapchat par les marques est seulement en train de démarrer en France et si l’adoption de ce réseau social est si lente, c’est surtout dû à une certaine incompréhension autour de ce qu’il est et de la manière dont il faut l’utiliser. Voyons ensemble quelles sont les cinq erreurs autour de Snapchat qui vous empêchent de sauter le pas.

 

On le sait pourtant, Snapchat est le réseau social du storytelling. Les snaps misent bout à bout pour former des stories doivent raconter des histoires en très peu de temps et en utilisant les fonctionnalités présentes. Une story doit avoir un début, un développement et une fin et doivent emprunter aux techniques habituelles de storytelling qui font intervenir un obstacle, un héros, un rebondissement… pour rendre l’histoire intéressante. On voit trop souvent des stories où la marque se contente de poster des images les une après les autres avec un vague lien entre elles mais qui ne racontent aucune histoire. Difficile dans ces conditions d’accrocher le lecteur et de l’inciter à regarder la story jusqu’au bout. De la même façon, lorsqu’une marque souhaite faire vivre un moment spécifique à travers Snapchat, elle se contente de prendre quelques images au gré de ses déplacements mais là encore, la story finalement ne raconte rien. C’est par exemple ce qu’à fait L’Oréal Paris qui pourtant a été l’une des premières marques à utiliser les Spectacles dans ses stories et a eu l’idée intéressante de les utiliser lors des Golden Globes.

Bien que l’événement soit fascinant par sa renommée, la présence de nombreuses stars et son inaccessibilité au commun des mortels, la story de L’Oréal ce jour-là a été plate et sans intérêt (on a regardé dans un sac à main, marcher sur le tapis rouge et observé ce qu’il se passait sur la scène depuis assez loin). Il paraît pourtant évident qu’un minimum de préparation permettrait de tirer le meilleur parti de ce genre d’évènements. Comme avec tous les réseaux sociaux, le contenu publié sur Snapchat demande à répondre à une stratégie avec un objectif bien précis. Cela suppose de préparer les stories à l’avance avec un storyboard pour ne pas être pris au dépourvu lorsqu’il s’agit de retransmettre un événement en quasi live et d’être assuré de raconter une histoire intéressante qui répondra aux attentes de la communauté mais aussi aux objectifs fixés par la marque.

 

Erreur : ne pas s’amuser

Je vous ai peut-être perdu sur le titre de cette dernière erreur mais rassurez-vous, je vais tout vous expliquer. En définitive, Snapchat, c’est un réseau social décalé qui permet de lâcher prise. En effet, le contenu ne reste jamais plus de 24h (voire 10 secondes lorsqu’il est envoyé en privé à une personne). C’est cette fonctionnalité qui fait que les jeunes se sont tout de suite sentis à l’aise sur ce réseau social : il ne laisse pas de traces. Fini les photos reprises 30 fois et retouchées autant de fois avant de passer à la postérité sur Instagram, ici le contenu n’a pas vocation à rester, ni à être esthétique, il doit juste dire quelque chose… et pourra être oublié juste derrière. Ce qui restera par contre, c’est l’expérience que l’on a passée avec la marque qui nous a fait vivre ce court moment. Du coup, plus on veut contrôler son image sur Snapchat et moins les publications fonctionnent. Au contraire, plus on s’amuse (sans se soucier du reste) et plus, on va amuser sa communauté. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut même passer des messages en s’amusant. Mais, cela demande une certaine connaissance de son utilisation et de s’accorder (ou de voir accorder) la liberté de s’amuser. En prenant du plaisir en créant du contenu sur Snapchat, on transmet ce plaisir et l’on fait passer une image sympathique de la marque. On installe alors une relation basée sur le partage d’émotions qui sera bien plus durable qu’avec n’importe quelle campagne sur n’importe quel autre réseau social. Et, puis qui refuserait un peu de fun dans sa vie ?

Partager sur
Facebook
Twitter
LinkedIn

Le choix des éditeurs